ill. Julie Rouvière et Bertrand Santini |
Suivez mon exemple, plongez dans ce conte fantastique sans rien connaître de son histoire pour être emportés !
Bon, vous voulez quand même quelques informations ? Alors, sachez qu'on va suivre pendant une folle nuit - précisément celle qui précède son anniversaire - Hugo, 12 ans. Sa mère est romancière et son père botaniste. Tous les trois vivent dans une immense propriété menacée par des voisins peu scrupuleux. Durant cette nuit, un événement va bouleverser la vie d'Hugo.
Doucement, on plonge dans un monde fantastique et merveilleux. En compagnie d'Hugo, on fait la rencontre de drôles de personnages, étranges mais attachants. Mais une quête vitale appelle nos héros. Et c'est là qu'intervient toute la force de l'écriture de Bertrand Santini ; en quelques mots, il arrive à nous plonger dans une aventure sombre et inquiétante tout en disséminant quelques blagues pour dédramatiser le tout ensuite. Ce sens de l'équilibre nous permet de frisonner tout en ayant l'assurance naïve que tout se terminera bien. Mais ce n'est pas tout ; ce livre est également un regard critique porté sur le monde des adultes qui paraît si cruel lorsqu'on est enfant... Impossible de reposer ce livre tant il est prenant et fascinant !
J'ai dis que je ne savais rien de cette histoire en la commençant... En réalité, ce qui m'a suscité mon intérêt de lectrice en premier lieu, c'est cette magnifique couverture. Signée de Julie Rouvière et Bertrand Santini lui-même, elle attire immédiatement le regard. Ombre et lumière, modernité et légende, vie et mort, tout se côtoie sur ce visuel en un parfait résumé de la nuit d'Hugo.
D'après ce que j'ai pu lire des critiques, beaucoup comparent le style d'écriture et l'histoire de Bertrand Santini à Roald Dahl, Marcel Pagnol, Neil Gaiman ou encore à Tim Burton. Tant de beaux noms ! J'ai pour ma part été conquise par Hugo de la nuit, et j'espère pouvoir découvrir d'autres titres de cet auteur. Il a notamment publié Le Journal de Gurty dans la collection Pepix de Sarbacane, ainsi que Le Yark (illustré par Laurent Gapaillard, celui qui a dessiné l'écriture de La Passe-Miroir !) et Jonas le requin mécanique chez Grasset Jeunesse. Ces deux derniers titres sont vraisemblablement en cours d'adaptation cinématographique. Peut-on espérer un pareil destin pour Hugo de la nuit ?
Titre gras italique de Bertrand Santini • France • Grasset Jeunesse • 13,50 € • 213 pages • avril 2016
Superbe chronique, tu donnes très envie !! Ce livre a l'air très poétique :)
RépondreSupprimerMerci beaucoup ! Il l'est ;)
SupprimerJe suis trop contente de lire ta chronique! Il est dans ma PAL! très belle chronique qui me donne envie de me jeter dessus de suite!
RépondreSupprimerLis le vite !
SupprimerJe confirme ! Ce livre est tellement bien ♡
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé ma lecture !
Un très joli livre, n'est-ce pas :D
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